vendredi 4 mai 2012

« LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EST UN DE NOS DROITS LES PLUS PRÉCIEUX »

L’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a célébré, jeudi, la journée mondiale de la liberté de la presse, au BREDA, son siège à Dakar. Placée sous l’égide du ministère de la Communication, cette journée a été marquée par une conférence/débat. Venu présider la cérémonie officielle, le directeur du cabinet du ministre de la Communication, M. Souleymane Sy, a salué le combat héroïque des journalistes qui, tous les jours, se battent pour la démocratie et la liberté à travers le monde, et méritent la reconnaissance de l’humanité. M. Sy a apprécié la pertinence du thème choisi cette année : « les nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés ». Selon lui, les médias et les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans « la libération de peuples jusque-là confinés dans la dictature et la pensée unique ». La directrice du BREDA, Ann Therese Ndong-Jatta, a livré le message conjoint du secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, et de la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova. « La liberté d’expression est un de nos droits les plus précieux. Elle sous-tend toutes les autres libertés et constitue un des fondements de la dignité humaine. Des médias libres, pluralistes et indépendants sont indispensables à l’exercice de cette liberté », selonle message délivré par la directrice du BREDA. Durant cette journée de conférence/ débat, deux thèmes étaient à l’ordre du jour : « Le rôle de la presse dans la consolidation de la démocratie » introduit par Moustapha Guèye, enseignant et chercheur au CESTI et « La presse en ligne et les réseaux sociaux face aux défis de la déontologie et de l’éthique journalistique » co-présenté par Abdourahmane Sy, membre de l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) et Ababacar Sadikh Ndiaye, SUNU 2012. Cette célébration a enregistré la participation de représentants du système des Nations unies, de la société civile, des journalistes et des étudiants du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI).

jeudi 3 mai 2012

La liberté d’expression est un de nos droits les plus précieux. Elle sous-tend toutes les autres libertés et constitue un des fondements de la dignité humaine. Des médias libres, pluralistes et indépendants sont indispensables à l’exercice de cette liberté. Tel est le message de la Journée mondiale de la liberté de la presse. La liberté des médias implique la liberté d’opinion et le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, comme indiqué à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette liberté est essentielle pour toute société saine et dynamique. Lire la suite

mercredi 2 mai 2012

FÊTE DU TRAVAIL : LA CNTS/FC DEMANDE AU CHEF DE L’ETAT DE RESPECTER SES ENGAGEMENTS

De la poste Médine aux grilles du Palais, la Cnts/Fc a égrené un chapelet de doléances: baisse de la fiscalité, des denrées de première nécessité, démarrage de la campagne agricole à temps. Cheikh Diop et ses camarades ont, cependant, salué la décision prise par les nouvelles autorités de rétablir leur secrétaire général dans ses droits. La fête internationale du travail a été célébrée cette année sous le thème : « Pour un nouveau type de dialogue social porteur de progrès ». La Centrale nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc) n’a pas manqué le rendez-vous du 1er mai 2012. Cheikh Diop, secrétaire général du Cnts/FC, et ses camarades ont sillonné les rues de la capitale. Selon les membres de cette centrale syndicale, « cette fête leur permet de rappeler les exigences des travailleurs membres de ses organisations affiliées, particulièrement ceux des secteurs en crise dans l’énergie, l’éducation, la santé, le transport, les mines et ciment, et dans le monde rural ». Ils ont déclaré dans leur communiqué que cette année, le 1er mai est survenu dans « un contexte sociopolitique propice aux organisations syndicales de travailleurs » avec l’avènement d’une deuxième alternance politique. La centrale syndicale dirigée par Cheikh Diop a salué la décision prise par les nouvelles autorités de rétablir Cheikh Diop dans ses droits au détriment de Bakhao Diongue. « Dans un Etat de droit, toutes les organisations syndicales sont d’égale dignité certes, mais ne sont pas d’égales représentativité. Les élections de représentativité qui se sont tenues le 20 avril 2011, doivent contribuer à la consolidation de la démocratie dans la gestion des organisations syndicales, ce qui tranche d’avec les comportements de discriminations, d’ingérences et les campagnes de déstabilisation dont la Cnts/Forces du Changement a été victime », lit-on dans leur manifeste. La Cnts/Fc exige au nouveau régime d’appliquer « les résultats de ces élections en procédant à une juste répartition de la représentation des organisations syndicales dans les institutions sociales ». Cheikh Diop et ses camarades exhortent l’Etat à respecter tous les engagements. Ils demandent aussi au gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye de réparer les injustices et restrictions des libertés dont sont victimes des organisations syndicales.