samedi 31 mars 2012

Le Conseil constitutionnel confirme la victoire de Macky Sall

Le Conseil constitutionnel a confirmé, vendredi, la victoire de Macky Sall, candidat de la coalition Bennoo bokk yakaar, avec 65,80% des suffrages exprimés contre 34,20% pour le candidat des Forces alliées pour la victoire en 2012, Me Abdoulaye Wade.

Sur les 2 901 800 suffrages exprimés, Macky Sall sort en tête avec 1 909 244 voix. Le Conseil constitutionnel a précisé dans sa décision que « considérant que le Conseil constitutionnel n’a été saisi d’aucune contestation dans le délai prévu par l’article 35 de la Constitution, considérant qu’aucune correction n’est apparue nécessaire sur les suffrages valablement exprimés », les résultats provisoires du second tour proclamés par le Commission nationale de recensement des votes sont validés par le Conseil.

Voici les résultats :

Electeurs inscrits 5 307 962

Nombre de votants 2 915 893

Bulletins nuls 14 093

Suffrages valablement exprimés 2 901 800

Ont obtenu :

Abdoulaye Wade 992 556 soit 34,20%

Macky Sall 1 909 244 soit 65,80%


Saliou Seck

mardi 6 mars 2012

Wade « relooke » son directoire de campagne


Le candidat des forces alliées pour la victoire en 2012 n’a pas dit son dernier mot pour le second tour contre son ancien premier ministre, Macky Sall.


Après avoir misé sur les consignes de vote, Me Abdoulaye Wade a mis en place un directoire de campagne « New look » selon le journal Rewmi.
Pour coordonner cette nouvelle équipe de campagne au second tour, le secrétaire général du Pds a porté son choix sur des « dinosaures » politiques comme Iba Der Thiam et Mbaye Jacques Diop mettant sur les rangs Souleymane Ndéné Ndiaye, son directeur de campagne au premier tour.
Le but de ce nouveau « relookage » du directoire de campagne des Fal2012 est de faire tout pour bloquer le report des voix des militants des candidats malheureux à Macky Sall.
Mais avec des divergences et des querelles intestines avec au cœur, l’argent, les libéraux peuvent-ils réussir d’empêcher Macky d’être le quatrième président au soir du 25 mars. Wait and see !

Saliou Seck

Les assises nationales appelle le peuple à voter pour Macky Sall

Le comité national de pilotage (Cnp) des assises nationales a tenu, samedi, une séance extraordinaire dans son siège pour réagir à l’élection présidentielle de 2012. Il appelle tous ses membres à se mobiliser autour du candidat Macky Sall.

Cette rencontre, selon la déclaration finale, a permis au Cnp de revenir sur les positions adoptées par les membres des «Assises nationales » tout au long du processus électoral. Selon Amadou Mactar Mbow et ses camarades, « cette démarche a permis le maintien de la cohésion de toutes les parties prenantes».
Réagissant à l’élection présidentielle, le Cnp a salué du fait « que la pluralité des candidatures en compétition n’ait pas empêché la tenue d’une campagne électorale apaisée entre les candidats ayant signé la Charte de gouvernance démocratique. Les efforts énormes consentis par tous ont permis aux dits candidats d’obtenir un suffrage cumulé d’environ 55% des votants du premier tour ».
L’organe exécutif des « assises nationales » a salué le travail de tous les observateurs et de celui de tous les média qui y ont contribué. Il les encourage à poursuivre leurs efforts et à étendre leur action dans les zones les moins couvertes.
Le cnp, composé les représentants de toutes les parties prenantes et d’un bureau national émanant du comité national de pilotage, a remercié Macky Sall pour son succès au premier tour. « Les candidats ayant adhéré à la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales se sont tous engagés non seulement à soutenir la candidature de Macky Sall mais aussi à mener une campagne électorale commune avec lui en mutualisant toutes leurs ressources en vue de la victoire » lit-on dans leur déclaration.
Les Assises nationales « appellent donc toutes les parties prenantes et l’ensemble du peuple sénégalais à se mobiliser autour du candidat Macky SALL ».

Saliou SECK

jeudi 16 février 2012

Marché Sandaga : Les candidats persona non grata




Les commerçants du marché Sandaga ne sont pas contents du passage des caravanes des candidats à Sandaga. Selon eux, les hommes politiques ne sont que des marchands d’illusion et ne se préoccupent que de leurs intérêts personnels.

Le marché Sandaga de Dakar, véritable magma humain, est très prisé en cette période de campagne électorale par les politiciens à la pêche aux voix. Certains candidats ont foulé le sol de ce marché. En mardi, juste après le passage de la caravane du candidat socialiste, Ousamane Tanor Dieng, les commerçants de Sandaga fulminent. « Je ne sais pas pourquoi ils viennent ici pour nous pomper l’air. Ils sont tous égaux. On ne les voit ici que lors de la campagne électorale», peste un marchand ambulant. Il ajoute : « Ils sont là que pour leurs propres intérêts. Ils sont pires que Wade». Si certains n’apprécient pas leur présence sur les lieux, d’autres s’offusquent sur le modus operandi des hommes politiques. « Leurs gardes rapprochées nous violentent. C’est vrai que les candidats ne sont au courant de rien, mais ils doivent revoir leur démarche», conseille Ibrahima Faye, la trentaine, debout près de son étal. Et de poursuivre, « Ils sont tous violents. Avant-hier c’était la même chose avec Idrissa Seck. Aujourd’hui, c’est avec Tanor. Ce n’est pas cela qui leur permettra de gagner l’élection présidentielle », poursuit Faye. Selon ce vendeur de chemises, les commerçants n’ont même pas eu le temps d’écouter leurs discours à cause des agissements de leurs « nervis ».

Les commerçants suggèrent aux candidats membres du M23 de sillonner le pays pour espérer gagner. « Ils doivent aller hors de Dakar pour battre campagne. Je viens de Sagatta, mais je n’ai vu que les posters de Abdoulaye Wade», affirme M. Faye. Pour lui, « une élection ne se gagne pas à la Place de l’Obélisque».

A quelques mètres de Ibrahima Faye se trouve la «place» ou l’étal de Mame Cheikh Mbaye, un commerçant originaire de la ville de Louga. Ils estiment que les candidats qui ont effectué un passage à Sandaga, n’ont pas tenu un discours convaincant, à l’exception de Cheikh Bamba Dièye. « Il est jeune et il tient un discours intéressant», se réjouit Mame Cheikh.

Certains dénotent aussi le « manque de programme de l’opposition ». Pour Alioune Badara Diouf, certains candidats « sont simplement venus ici pour nous dire que Wade ne doit pas se présenter», constate-t-il. Selon M. Diouf, « le maire de Dakar, Khalifa Sall, nous a promis après la victoire de son candidat de nous donner des sites. Je pense que ce sont des déclarations politiciennes».

jeudi 9 février 2012

Candidate à l’élection présidentielle : Amsatou Sow Sidibé notée par ses étudiantes et collègues




En grève depuis le mois de décembre, les étudiants de l’Ucad ont choisi l’élection présidentielle du 26 février comme sujet à débattre.A la faculté de droit, ils donnent leurs avis sur les différents candidats.Surtout sur leur professeur Amsatou Sow Sidibé.Pour les étudiants juristes et certains de leurs professeurs, Amsatou Sow Sidibé a toutes les capacités intellectuelles pour diriger le Sénégal mais ses chances de remporter le scrutin sont minimes.

La campagne électorale bat son plein. Les candidats sillonnent le pays pour convaincre les militants. A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les candidats n’ont pas encore tenu de meeting dans l’espace universitaire mais les débats sur la campagne électorale occupent une bonne partie des discussions des étudiants. A la faculté des sciences juridiques et politiques, c’est le calme plat. Dans les amphis A et B, quelques étudiants trouvés sur les lieux discutent sur la grève du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). ‘Aidez-nous à sensibiliser les autorités sur la grève du Saes. Nous sommes fatigués. Depuis le mois d’octobre, nous n’avons pas fait cours’, se lamente cet étudiant, sous couvert de l’anonymat. Certains étudiants se promènent sur le hall des amphis.
D’autres commentent la candidature d’un de leurs professeurs, Amsatou Sow Sidibé, investie par le Parti pour la démocratie et la citoyenneté (Pdc). Ibrahima Diop, sac en bandoulière loue les qualités de son professeur. ‘Nous sommes fiers de voir Amsatou Sow Sidibé comme candidate. Elle a des qualités pour diriger le Sénégal. C’est intéressant d’avoir une femme juriste candidate’, affirme M. Diop, étudiant en 2e année de droit. Même réaction du côté de Khardiatou Sy, étudiante en Licence 3. Pour cette étudiante en voile, teint clair, la candidature d’Amsatou Sow Sidibé ne l’a pas surprise. ‘Je suis une ancienne étudiante de Amsatou Sow Sidibé. Sa candidature ne m’a pas surpris car elle est vertueuse, ambitieuse compétente et battante’, confie-t-elle.
Son camarade, Papa Guèye, étudiant en 2e année abonde dans le même sens. Selon lui, ‘Amsatou a des capacités physiques et intellectuelles pour être élue à la magistrature. Elle est courageuse et elle respecte son travail. Elle faisait bien son cours en parfaite collaboration avec les étudiants’. Il regrette du fait que sa candidature ne soit pas médiatisée. ’Ses chances sont minimes car les électeurs n’aiment voter que les politiciens professionnels. C’est pourquoi, elle devait soutenir un candidat en attendant 2019 pour se présenter’, regrette M. Gueye.
Du côté des professeurs, leur collègue est crédible pour briguer les suffrages des Sénégalais. Ousmane Khouma, professeur en droit public et sciences politiques, trouvé dans la salle des professeurs déclare que : ‘Amsatou a toutes les qualités d’un président de la République. C’est une femme battante, respectueuse qui aime travailler pour son pays. C’est tout un honneur d’avoir Amsatou Sow Sidibé comme candidate’. Abbass Ndiaye du service courrier estime que ‘Amsatou Sow Sidibé peut être président de n’importe quel pays. Elle est brillante et c’est une patriote. Je prie pour qu’elle remporte cette élection’. Au-delà de ses appréciations positives, le professeur de droit civil est aussi soutenu par ses pairs. Selon M. Ndiaye, ‘beaucoup de collègues sont membres de son directoire de campagne’.
Cependant, certains étudiants ne sont pas convaincus de ses discours et programme. Pour Khardiatou Sy, les chances de la présidente du Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (Car/Lenen) sont minimes. ‘Elle n’a pas bien préparé sa candidature. La majorité des Sénégalais ne la connaissent pas. Mais comme c’est la première fois, ça lui permet d’avoir une expérience’. Et d’ajouter que, ’malgré tout, il y a dans cette faculté des comités de soutien à Amsatou Sow Sidibé’. Trouvé dans le jardin de la faculté de droit, Ndèye Alassane Guèye, très affectée par la grève du Saes, n’est pas convaincue par le discours de la candidate du Pdc. D’autres étudiants sous couvert de l’anonymat vont plus loin. Pour ce militant du professeur Ibrahima Fall,‘La candidature de Amsatou Sow Sidibé n’est pas sérieuse’.

Saliou SECK

samedi 31 décembre 2011

Candidat de Bennoo alternative 2012 : Abdou Latif Coulibaly mise sur les ‘vrais Sénégalais’

Abdou Latif coulibaly est déterminé à faire la politique autrement.Le journalise, candidat à l’élection présidentielle, a décidé avec les Volontaires républicains pour l’alternance et l’innovation au Sénégal (Vrais) de mener une campagne électorale par un financement légitime.Dans son face-à-face avec les journalistes, il a, par ailleurs, déploré l’attitude de la police dans l’affaire Barthélemy Dias.

Bennoo Alternative et son candidat, Abdou Latif Coulibaly, ont organisé une conférence de presse, hier au quartier général de la coalition situé au Point E, sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Abdou Latif Coulibaly, a, dès l’entame de son propos, précisé qu’il ne fait plus partie de la famille journalistique. L’ancien patron de la Gazette a affirmé que sa coalition a déjà réalisé 60 % de ses engagements qui se résument à deux points : Choisir un candidat de ‘l’unité et de rassemblement’ et le mettre dans de meilleures conditions de travail. Selon le candidat de Bennoo Alternative, l’objectif de ce face-à-face avec les journalistes est de déterminer leur méthode de campagne pour l’élection présidentielle de 2012. La coalition Bennoo alternative et son candidat ont décidé de faire la politique autrement : ‘Nous allons mettre en place des comités des volontaires républicains pour l’alternance et l’innovation au Sénégal (les VRAIS)’, a déclaré M. Coulibaly. Et d’ajouter que, ‘Ces Vrais vont organiser leur propre vote et vont sensibiliser les citoyens à voter car les citoyens doivent jouer un rôle fondamental pour le choix du président’.

Pour le financement de sa campagne, le journaliste a annoncé que sa coalition va procéder à une campagne de souscriptions financières par les Vrais qui, selon lui est un ‘mode de financement légitime’. Abdou Latif Coulibaly promet en outre de faire une campagne à la hauteur de ses moyens. ‘Contrairement aux partis politiques qui distribuent des milliards pour la campagne, Bennoo alternative va mettre le citoyen au cœur du dispositif. Ce sont les citoyens à la base qui mettent en place leur comité de Vrais et les proposent au sommet. Nous ne viendrons pas à la base pour désigner leurs dirigeants’, rappelle le candidat de Bennoo alternative. L’auteur du livre ‘Comptes et Mécomptes de l’Anoci’ souligne que sa candidature est ’innovante’.

Réagissant sur l’affaire Barthélemy Dias, Abdou Latif Coulibaly affirme que, ‘l’impunité est érigée en règle dans ce pays avec l’affaire Talla Sylla et autres’. Pour le journaliste candidat à l’élection présidentielle, la police a fait une ‘mauvaise enquête c’est pourquoi le dossier est confié maintenant à la gendarmerie’.

Sur l’indépendance des magistrats, il déclare que dès son élection, le Conseil supérieur de la magistrature ne va plus dépendre de la présidence de la République. Non sans ajouter qu’il va autoriser les magistrats à créer des syndicats pour qu’ils puissent dénoncer l’immixtion du pouvoir exécutif. Bennoo alternative et son candidat ont décidé d’organiser des conférences de presse chaque vendredi pour revenir sur l’évolution de leurs actions.

Saliou SECK