jeudi 28 juin 2012
CÉLÉBRATION DE L’AN 1 DU 23 JUIN : LE M23 RÉCLAME LA LIBÉRATION DES JEUNES
Le Mouvement des forces vives du 23 juin 2011 (M23), composé des membres de la société civile, des partis politiques et du Y’en a marre, a célébré la « révolution citoyenne » du jeudi 23 juin 2011. La cérémonie officielle s’est déroulée à la place de l’indépendance. Des personnalités comme le ministre de la justice, Aminata Touré, Amath Dansokho, le coordonnateur du M23, Alioune Tine et Fadel Barro du mouvement « Y’en a marre » ont pris la parole pour apporter leurs témoignages.
Après la cérémonie officielle, les membres du M23 ont organisé une marche pour rallier l’Assemblée nationale. Des slogans demandant la justice et des sentiments de satisfaction ont rythmé la marche. «C’est la victoire du peuple sénégalais qu’on célèbre aujourd’hui. C’est le peuple sénégalais qui s’était levé pour combattre l’injustice, l’arbitraire » soutient Barthelémy Diaz. Le leader du mouvement « Yémalé », Bara Tall, se réjouit de cette commémoration. «C’est une double satisfaction pour moi d’avoir été à la place de l’indépendance, symbole de la bêtise politique de l’ancien régime. Le peuple s’est promené à la place de son indépendance » a-t-il dit. Les étudiants étaient aussi à la partie. Sac en bandoulière, Fara Bakhoum, exprime sa joie dans les rues de Sandaga. «C’est un jour de fierté. On sent bien que nous sommes maintenant dans une liberté totale contrairement sous le régime d’Abdoulaye Wade ». Cet étudiant en Lettres modernes affirme « qu’il n’a aucun regret d’avoir participé à la manifestation du 23 juin 2011».
Durant toute la marche, les jeunes ont scandé des slogans comme «Le peuple demande la justice ». «Il y a toujours des jeunes qui croupissent dans les prisons. Nous demandons le procureur de la région de Dakar et celui de la région de Thiès de libérer les jeunes. Ils ne méritent pas la prison. Ils ont lutté pour la démocratie sénégalaise » déclare Barthelémy Diaz, maire de Mermoz Sacré Cœur. Et de poursuivre, « C’était à la volonté de Cheikh Tidiane Sy qui a mis ces jeunes en prison. C’était une décision politique ». Selon lui, l’ex-ministre de la justice a mis dans le dossier de ces jeunes, le viol, parmi les chefs d’inculpation. Il poursuit que : «Les jeunes agissaient sur les ordres des leaders politiques qui leur demandaient de sortir manifester ».
D’autres participants à cette marche demandent l’arrestation des responsables dignitaires de l’ancien régime. «Je regrette le fait que Ousmane Ngom, Abdoulaye Wade et Karim Wade ne sont pas encore arrêtés. Ces eux qui sont à l’origine de tous les maux du Sénégal » argue Kilifeu du Mouvement « Y’en a marre ». Toutefois, le membre du groupe « Keur Gui » de Kaolack est satisfait du rôle joué par le M23. « J’ai une satisfaction pour cette commémoration car l’année derniière, les policiers nous rejetés avec le gaz lacrymogène. Mais cette année, ils nous ont encadré pour que nous puissions rallier la place de l’indépendance » affirme t-il.
A la fin de cette marche, le mouvement « Y’en a marre » a lu le « code du nouveau type de député : le député du peule ».
vendredi 25 mai 2012
vendredi 4 mai 2012
« LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EST UN DE NOS DROITS LES PLUS PRÉCIEUX »
L’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a célébré, jeudi, la journée mondiale de la liberté de la presse, au BREDA, son siège à Dakar. Placée sous l’égide du ministère de la Communication, cette journée a été marquée par une conférence/débat.
Venu présider la cérémonie officielle, le directeur du cabinet du ministre de la Communication, M. Souleymane Sy, a salué le combat héroïque des journalistes qui, tous les jours, se battent pour la démocratie et la liberté à travers le monde, et méritent la reconnaissance de l’humanité. M. Sy a apprécié la pertinence du thème choisi cette année : « les nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés ». Selon lui, les médias et les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans « la libération de peuples jusque-là confinés dans la dictature et la pensée unique ».
La directrice du BREDA, Ann Therese Ndong-Jatta, a livré le message conjoint du secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, et de la directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova. « La liberté d’expression est un de nos droits les plus précieux. Elle sous-tend toutes les autres libertés et constitue un des fondements de la dignité humaine. Des médias libres, pluralistes et indépendants sont indispensables à l’exercice de cette liberté », selonle message délivré par la directrice du BREDA.
Durant cette journée de conférence/ débat, deux thèmes étaient à l’ordre du jour : « Le rôle de la presse dans la consolidation de la démocratie » introduit par Moustapha Guèye, enseignant et chercheur au CESTI et « La presse en ligne et les réseaux sociaux face aux défis de la déontologie et de l’éthique journalistique » co-présenté par Abdourahmane Sy, membre de l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) et Ababacar Sadikh Ndiaye, SUNU 2012.
Cette célébration a enregistré la participation de représentants du système des Nations unies, de la société civile, des journalistes et des étudiants du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI).
jeudi 3 mai 2012
La liberté d’expression est un de nos droits les plus précieux. Elle sous-tend toutes les autres libertés et constitue un des fondements de la dignité humaine. Des médias libres, pluralistes et indépendants sont indispensables à l’exercice de cette liberté.
Tel est le message de la Journée mondiale de la liberté de la presse. La liberté des médias implique la liberté d’opinion et le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit, comme indiqué à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette liberté est essentielle pour toute société saine et dynamique. Lire la suite
mercredi 2 mai 2012
FÊTE DU TRAVAIL : LA CNTS/FC DEMANDE AU CHEF DE L’ETAT DE RESPECTER SES ENGAGEMENTS
De la poste Médine aux grilles du Palais, la Cnts/Fc a égrené un chapelet de doléances: baisse de la fiscalité, des denrées de première nécessité, démarrage de la campagne agricole à temps. Cheikh Diop et ses camarades ont, cependant, salué la décision prise par les nouvelles autorités de rétablir leur secrétaire général dans ses droits.
La fête internationale du travail a été célébrée cette année sous le thème : « Pour un nouveau type de dialogue social porteur de progrès ». La Centrale nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc) n’a pas manqué le rendez-vous du 1er mai 2012. Cheikh Diop, secrétaire général du Cnts/FC, et ses camarades ont sillonné les rues de la capitale. Selon les membres de cette centrale syndicale, « cette fête leur permet de rappeler les exigences des travailleurs membres de ses organisations affiliées, particulièrement ceux des secteurs en crise dans l’énergie, l’éducation, la santé, le transport, les mines et ciment, et dans le monde rural ». Ils ont déclaré dans leur communiqué que cette année, le 1er mai est survenu dans « un contexte sociopolitique propice aux organisations syndicales de travailleurs » avec l’avènement d’une deuxième alternance politique.
La centrale syndicale dirigée par Cheikh Diop a salué la décision prise par les nouvelles autorités de rétablir Cheikh Diop dans ses droits au détriment de Bakhao Diongue. « Dans un Etat de droit, toutes les organisations syndicales sont d’égale dignité certes, mais ne sont pas d’égales représentativité. Les élections de représentativité qui se sont tenues le 20 avril 2011, doivent contribuer à la consolidation de la démocratie dans la gestion des organisations syndicales, ce qui tranche d’avec les comportements de discriminations, d’ingérences et les campagnes de déstabilisation dont la Cnts/Forces du Changement a été victime », lit-on dans leur manifeste.
La Cnts/Fc exige au nouveau régime d’appliquer « les résultats de ces élections en procédant à une juste répartition de la représentation des organisations syndicales dans les institutions sociales ». Cheikh Diop et ses camarades exhortent l’Etat à respecter tous les engagements. Ils demandent aussi au gouvernement du Premier ministre Abdoul Mbaye de réparer les injustices et restrictions des libertés dont sont victimes des organisations syndicales.
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