vendredi 27 mai 2011

Marché aux poissons de Soumbédioune.

Les maux des pêcheurs, vendeurs, ‘’écailleuses’’ et autres.

Au marché poissons de Soumbédioune, diverses activités sont exercées .Les pêcheurs, vendeurs de poissons, ‘’écailleuses’’ et même des vendeurs de caisses et manœuvres travaillent chaque jour pour entretenir leurs familles. Ces derniers éprouvent beaucoup de difficulté dans l’exercice de leurs métiers.
Il est 17h 30mn au marché aux poissons de Soumbédioune. Un groupe de jeunes se trouve devant l’entrée du marché. Ces jeunes, âgés entre 21 et 26 ans cartons vides à leurs mains, attendent les clients. Pape Diouf, l’un de ces jeunes, teint noir chaussures en plastique, regarde avec attention l’arrivée des clients avec leurs voitures. Ce jeune garçon de 24 ans travaille au marché aux poissons de Soumbédioune avec ses camarades comme vendeurs de cartons vides. Les clients utilisent ces cartons pour y mettre leurs poissons. Selon Pape Diouf, originaire de Diourbel, ce travail est pénible et il est fructueux. « Nous travaillons très dur avec la vente et en même temps le transport des cartons mais c’est un travail payant car il nous arrive parfois de rentrer à la maison avec 2000f ou même 3000f par jour » affirme t-il. Mais cette idée n’est pas soutenue par Mamadou Saliou Diallo, un guinéen teint clair. Selon M. Diallo, ce travail est dur et n’est pas fructueux. Mamadou Saliou affirme que parfois, il rencontre beaucoup de difficultés avec certains clients « Parfois les clients prennent nos cartons sans nous payer » se lamente M. Diallo. Non loin de ces jeunes, des femmes en pleine discussion assises sur un banc attendent les clients. Ces dernières sont des ‘’ écailleuses’’. Elles aident les clients qui ont déjà acheté des poissons à enlever les écailles. Fatou Ndiaye, la trentaine teint noir voile sur la tête, est l’une des nombreuses ‘’écailleuses’’ que compte le marché Soumbédioune de la Gueule Tapée. « Le marché aux poissons de Soumbédioune ne marche plus. Les clients ne veulent plus venir ici car il n’est pas accessible du fait du tunnel. A cela s’ajoute la cherté des poissons » affirme- t-elle. Ces ‘’écailleuses’’ s’insurgent contre la construction du tunnel. Selon Khady Dièye, les ‘’écailleuses peuvent rester un jour sans travailler. « Les clients préfèrent aller dans les autres marchés plus accessibles que celui de Soumbédioune » regrette Mme Dièye. Les vendeurs de poissons souffrent aussi les mêmes maux c’est-à-dire la rareté des clients. Habillé d’un tee-shirt noir bonnet sur la tête debout devant son étal de poissons, Baye Mor Kane cite ses différents types de poissons. Des ‘’Thiof’’, badoches, daurades, ‘’mérous’’, ‘’youffouf’’ et autres fruits de mer composent son étal. Mais selon M. Kane les vendeurs éprouvent beaucoup de difficultés pour écouler leurs marchandises. « Certains vendeurs ont quitté le marché pour d’autres. Depuis la construction du tunnel, l’accés du marché est difficile car pour venir ici il faut pour les véhicules faire un détour jusqu’à la cours suprême » explique t-il. L’augmentation du prix de l’essence a aussi des effets sur le prix des poissons. « Les pêcheurs profitent de la hausse du prix du carburant pour vendre le poisson au double du prix » se désole Baye Mor. Les vendeurs se plaignent de l’absence de toiture au niveau du marché. Pour les pêcheurs, le canal de la Gueule Tapée reste leur véritable problème. Abdoulaye Gueye, un pêcheur assis sur sa pirogue affirme que les deux canaux à savoir le canal 4 et le canal de la Gueule Tapée constituent un véritable problème pour eux. « Les eaux usées des canaux ont tués les petits poissons » dit Abdoulaye. Interrogé sur l’ile aux serpents que les agents des eaux et forêt les interdisaient de pêcher à côté et qui a été l’origine de la mort de Moustapha Sarr (un pêcheur tué froidement à l’ile l’année dernière par les agents des eaux et forêt), M. Gueye affirme maintenant cette ile ne fait plus l’objet d’une interdiction. «  Maintenant il n’est pas interdit de pêcher à côté de l’ile aux serpents. Certains plongeurs y vont pour chercher des fruits de mer comme ‘’bernik’’, ‘’bilo’’, moules, oursins, et autres » nous dit-il.
Saliou Seck

72 heures du mouvement ‘’kekendo’’ de l’UCAD.


Les étudiants demandent l’implication des femmes dans la résolution de la crise casamancaise .
Le mouvement ‘’ kekendo’’ de l’UCAD a organise ses 72 heures d’activites du jeudi 12 mai au samedi 14 au campus. L’occasion saisie par les etudiants pour appeler l’implication des femmes dans la resolution de la crise casamancais.
Le mouvement ‘’ kekendo’’ de l’UCAD a organise ses 72 heures d’activites. Kekendo ‘’ homme’’ en langue soce est un mouvement compose des etudiants issus de la region naturelle de la casamance. Les activites de cette manifestation ont démarré le jeudi avec une exposition au hall du pavillon A et une demonstration de la danse ‘’Diambadon’’ ( danse soce) tout au long de la journee . La ceremonie officielle s’est deroule le vendredi au restaurant central du campus avec la presence de Mamadou Lamine ,Keita ministre de la jeunesse et representant du parrain Abdoulaye Balde qui etait en Chine, et Moustapha Guirassi ministre de la communication. Dans son discours, le president de ce mouvement, Mamadou Badiane dit ‘’Black’’ a salue la presence des deux ministres et des lutteurs Balla Gaye II et Sa Thies tous originaires de la region du sud. Le theme était porte sur l’implication du concept genre dans la resolution de la crise casamancaise. Selon Mamadou Badiane le chois de ce theme n’est pas fortuit car la femme represente beaucoup de chose pour eux «  Chez nous, les femmes sont sacrees et c’est cette sacralite qu’il faut mettre en valeur pour qu’elles puissent jouer pleinement leur role dans la resolution de la crise » a affirme le president. Prononcant son discours, Mamadou Lamine Keita, representant du parrain Abdoulaye Balde, a exprime sa joie et sa satisfaction du mouvement ‘’Kekendo’’ «  je suis tres satisfait de vous car vous representez la communaute casamancaise a l’UCAD et a dakar » a dit le ministre de la jeunesse. Mamadou Lamine Keita, originaire de la region du sud, a appele ses freres et sœurs a la mobilisation pour retirer les enfants dans le maquis. Selon le representant du parrain «  si toutes les familles retirent leurs enfants, la crise va se resoudre tres rapidement » a conclu t-il.
                                                                         Saliou SECK

mercredi 11 mai 2011

WEEKEND D’INTEGRATION DES ETUDIANTS DU CESTI

Eugénie R. Aw magnifie les activités de l’amicale 
 
L'amicale des étudiants du Centre d'Études des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) a organisé un weekend d'intégration du vendredi 29 au samedi 30 avril. L'occasion saisie par la directrice pour saluer les activités de cette amicale.

(De Gauche à droite)Cheikh Gora Diop Pdt amicale, Babacar fall le parrain et la directrice

L’amicale des étudiants du Centre d’études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) a organisé son weekend d’intégration du vendredi 29 au samedi 30 avril . Les étudiants ont profité cette occasion pour célébrer les quarante ans de cette école. La cérémonie officielle s’est déroulée à la case foyer en présence de la directrice Eugénie Rokhaya AW, du corps professoral et du parrain Babacar Fall directeur Général du PANA. Dans son discours, le président de l’amicale Cheikh Gora Diop , a souhaité la bienvenue à ses invités et a expliqué l’importance de ce weekend d’intégration « Nous avons choisi, cette année, d’organiser un weekend au lieu d’une journée d’intégration pour bien intégrer les différentes nationalités qui composent l’école » expliquait t-il. Prononçant son discours , Eugénie Rokhaya Aw, la directrice du CESTI, a qualifié ces journées de jeux mais de jeux importants « j’ai parlé de jouer mais il est des jeux qui sont des exercices d’acquisitions de connaissances, de consolidations de savoirs , essentiels à toute citoyenne et à tout citoyen surtout, lorsqu’ils seront des porteurs de paroles publiques » expliquait t-elle. Selon la directrice, l’amicale joue un rôle essentiel dans la vie de l’école. Elle a souhaité que les activités soient des ferments de journalistes africaines et africains dignes et qui rejettent le « mercenariat de la plume ».
Le parrain de ces activités, Babacar Fall, directeur de PANA a dit son émotion de revenir au CESTI et d’être le parrain de ce weekend d’intégration « j’étais très heureux et ému lorsque les étudiants sont venus me parrainer cette manifestation » disait –t-il . Babacar Fall, ancien du CESTI membre de la 4e promotion du Cesti (1973-1976) et actuel directeur général de l'agence panafricaine de Presse (PANAPRESS), a insisté sur le caractère panafricain de cette école « Le panafricanisme se vit véritablement ici » affirmait le parrain. Selon le directeur du PANA ce caractère panafricaniste du CESTI doit être préservé. Après cette cérémonie officielle, les étudiants ont organisé diverses animations. Ils ont imité leurs professeurs et une séance de dégustation des plats des différentes nationalités a été organisée à la case foyer.
                                                                                                Saliou SECK

mercredi 4 mai 2011

Photos:Célébration des 40 ans du CESTI le vendredi 29 avril 2011

Cheikh Gora Diop (Président de l'amicale des étudiants du CESTI ) tenant la Photo dessin de la directrice Eugénie Rokhaya Aw





Ch. G. Diop montre la photo dessin au public, c'était dans la case foyer du CESTI
Le gâteau d'anniversaire des 40 du CESTI
La directrice coupe le gâteau
La directrice Du CESTI
Elle continue à couper le gâteau
La directrice du CESTI
M. Saïdou Dia (Professeur au Cesti) coupe aussi sa part du gâteau
M. Mendy au milieu (Directeur des études du CESTI) s'apprête à couper sa part
Le directeur des études  du CESTI
M. Dominique François Mendy


                                                                                                        Saliou Seck

vendredi 29 avril 2011

«Bois sacré » de l’UCAD, le choix privilégié des étudiants pour réviser !



Le « bois sacré » est un endroit qui ressemble à une savane. Au niveau de l’UCAD, on trouve ce milieu derrière le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), derrière aussi de la faculté de Médecine de pharmacie et Odontostomatologie et à côté de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Une fois sur les lieux très calmes, on est accueilli par les chants des oiseaux. Pour l’origine du mot « bois sacré », beaucoup d’étudiants interrogés ignorent l’origine de ce nom. Dans cette savane communément appelé « bois sacré » on y trouve des troncs d’arbres à terre et d’autres choses qui font penser au « bois sacré » en Casamance. Les étudiants choisissent ce lieu pour réviser leurs cours du fait qu’il est calme. Face à la promiscuité dans les chambres et à l’encombrement dans les bibliothèques universitaires, le « bois sacré » qui est à côté de la faculté de médecine accueille El hadji Birane Niang, un étudiant en maitrise d’anglais. «  j’ai choisi ici pour réviser mes cours car il est calme. Ce lieu calme me permet d’avoir une bonne concentration contrairement à la BU ou dans les salles de cours » affirme Elhadji Birane Niang. Selon cet étudiant au Département d’Anglais, certains étudiants perturbent avec leurs téléphones portables. «  Il est impossible maintenant de réviser à la BU ou dans les amphis avec les sonneries des téléphones portables » ajoute t-il. Interrogé sur ce milieu considéré comme un lieu mystique où on retient tout ce qu’on a appris, ce maitrisard en anglais affirme qu’il n’a aucune idée sur ce lieu. « je suis simplement venu ici pour réviser car il est calme » 
conclut il. 
Pour d’autres étudiants, le « bois sacré » est considéré comme une source d’inspiration. Marième Diaw, une étudiante en 2eme année de Pharmacie trouvée sur les lieux entrain d’apprendre par cœur ses cours explique que ce lieu est conforme à ce qu’elle étudie. « je viens ici pour réviser car il est calme et aussi, il est conforme à ce que nous étudions avec ses différentes plantes » nous explique- t-elle. « Les différents arbres constituent pour moi une mémoire visuelle » ajoute Marième. Beaucoup d’étudiants interrogés affirment que le « bois sacré » est le meilleur endroit pour réviser et apprendre par cœur les cours.
                                                                                     Saliou SECK

vendredi 22 avril 2011

Chute du dictateur des Lagunes / Quatre mois de crise post-électorale : quel gâchis !

Abidj@n.net
Les images d’un Laurent Gbagbo en maillot de corps, les traits tirés, le regard hagard dans une chambre du Golf hôtel ont fait le tour du monde. Elles ont ému beaucoup de personnes qui ont, avouons-le, éprouvé de la pitié pour l’ex-chef d’Etat. Celui qu’on avait fini par appeler « Le boulanger d’Abidjan » pour sa déconcertante propension à rouler ses adversaires politiques dans la farine, était ainsi réduit à sa plus simple impression. Celle d’un citoyen ordinaire.
Ces premières images de l’arrestation de Laurent Gbagbo ont choqué bon nombre Ivoiriens, qui les trouvent humiliantes pour un ancien Chef d’Etat. En témoignent les réactions, parfois vives, sur la toile. Certains, sans doute, les plus émotifs, ont même failli couler des larmes. Du coup, le bourreau d’hier est subitement devenu une victime. Arrêtons de nous méprendre. Si Laurent Gbagbo en est là aujourd’hui, c’est qu’il l’a voulu. Et surtout mérité. La Bible ne dit-elle pas que « l’orgueil précède la chute » ?
Disons le tout net. C’est son orgueil démesuré qui a fait perdre Laurent Gbagbo. Depuis quatre mois, le monde entier n’a cessé de lui dire de se soumettre au verdict des urnes et de quitter pacifiquement le pourvoir. La Cedeao a dépêché trois chefs d’Etat le Béninois Yayi Boni, le Cap-verdien Pedro Pirès, et Sierra-Leonais Ernest Bai Koroma, en Côte d’Ivoire. Sans succès. L’Union Africaine a pris le relais en mandant auprès de Laurent Gbagbo, un panel de cinq d’Etats à savoir le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le Sud-africain Jacob Zuma, le Tanzanien Jikaya Kikwete, le Tchadien Idriss Déby Itno et le Burkinabé Blaise Compaoré, bien qu’il n’ait pas effectué le déplacement d’Abidjan suite aux manœuvres des proches de Gbagbo. Là encore, sans succès. Les présidents Sarkozy et Obama ont aussi appelé à la raison le chef des frontistes. Toujours sans succès. Barack Obama est même allé plus loin en proposant un exil doré à Laurent Gbagbo aux Etats-Unis, avec en toile de fond, un poste d’enseignant. L’Union Européenne, l’ONU et même le Vatican ont exhorté l’ancien président à céder le pouvoir au président légitimement élu, Alassane Ouattara. Rien n’y fit. Laurent Gbagbo est resté étrangement sourd à tous ces appels. Convaincu qu’il était de sa force militaire et aussi de ses pouvoirs mystiques, pour ne pas dire fétiches. L’homme a donc fait le dos rond, voulant coûte que coûte s’accrocher à un fauteuil présidentiel qu’il ne méritait pourtant plus.
Après quatre mois d’imposture, Laurent Gbagbo a fini par quitter le pouvoir, hélas par la fenêtre. Avec au bout, une grosse humiliation. Mais, la chute plus moins prévisible d’un dictateur en pleine dérive est anecdotique à côté du calvaire qu’il a fait subir à la Côte d’Ivoire et son peuple, dont le seul péché est d’avoir porté son choix sur Alassane Ouattara. De toute évidence, ces cinq mois de crise postélectorale ont été un gros gâchis pour la Côte d’Ivoire. Au moins 1000 vies ont été arrachées. Sans raison. Des hommes et des femmes ont été froidement exécutés. Des jeunes promis à un bel avenir ont été tués. Des femmes ont été souillées dans leur corps et bafouées dans leur dignité. Dans beaucoup de cas, ce n’était que des innocents. A ces pertes en vie humaine, s’ajoutent le vandalisme, les pillages et autres agressions. Des commerces entiers ont été dévastés. Des magasins, dévalisés. Des domiciles, entièrement pillés. Des sociétés complètement ruinées. Bref, la liste des dégâts est non exhaustive. On pourrait passer toute une journée à les égrener, sans faire le tour d’horizon.
La bataille d’Abidjan, ultime acte de cette sordide crise postélectorale imposée par Laurent Gbagbo, a été un vrai désastre pour les habitants de la capitale économique. Pris en deux feux, ils sont restés cloîtrés chez eux pendant douze jours, sans eau ni électricité pour certains, sans vivres pour d’autres. Redoutant certes les balles ou autres impacts d’obus, mais surtout la visite des pilleurs, ces bandes crapuleuses lourdement armées qui écument encore les domiciles.
La ville était quasiment au bord du chaos humanitaire. Jamais, de mémoire d’Ivoiriens, Abidjan n’avait vécu pareil calvaire. Et les Abidjanais ne sont pas près d’oublier ces moments terribles. Une souffrance inutile dont on se serait volontiers passé, si Laurent Gbagbo avait simplement reconnu sa défaite électorale. Finalement, on a le sentiment d’avoir perdu cinq mois pour rien. Quel gâchis !

vendredi 18 mars 2011

La marche pacifique des étudiants de l'UCAD


 Les étudiants de L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont organisé une marche pacifique ce lundi 14 mars 2011 au sein du campus social et pédagogique. Cette marche initiée par le Collectif des étudiants de la faculté de lettre coordonné par Bouly Galissa, étudiant en licence d’Histoire, a permis de découvrir un nouveau type étudiant à L’UCAD.

Les étudiants de l’UCAD ont battu le macadam ce lundi 14 mars pour trouver une solution à la grève du Syndicat Autonome de L’Enseignement  Supérieur (SAES). Cette marche a permis de découvrir un étudiant modèle. D’habitude on entendait les étudiants que lorsque leurs bourses sont en retard. Mais cette fois-ci, ce sont des étudiants modèles dirigés par le Collectif des étudiants de la FLSH. Les étudiants ont pris le départ au hall du pavillon A vers 9heures en arborant des pancartes où on pouvait lire « Le système éducatif exige un volume horaire bien défini ; nous réclamons une solution à la grève du SAES ; le système LMD ne rime pas avec la grève ; nous voulons rejoindre les amphis etc…. » Certains étudiants jouaient le rôle de la police pour éviter le débordement. «  Cette marche est pacifique, ne jetez rien » lançaient les étudiants. Même devant les policiers qui étaient à côté du rectorat, ces étudiants faisaient tout pour éviter la confrontation avec les policiers. Les étudiants sont passés devant la faculté de médicine, faculté de lettres et faculté des sciences et ils ont terminé leur marche devant le rectorat ils ont déposé un mémorandum au recteur pour lui demander de jouer la médiation entre le SAES et le Gouvernement. Durant toute la marche, les étudiants brandissaient leurs cartes d’étudiant en chantant «  Nous disons non, camarades élèves camarades étudiants, il est temps d’arrêter la grève ». Cela montre à quel point les étudiants en ont marre de la grève du SAES !

                                                                                                  Saliou SECK