mercredi 4 mai 2011

Photos:Célébration des 40 ans du CESTI le vendredi 29 avril 2011

Cheikh Gora Diop (Président de l'amicale des étudiants du CESTI ) tenant la Photo dessin de la directrice Eugénie Rokhaya Aw





Ch. G. Diop montre la photo dessin au public, c'était dans la case foyer du CESTI
Le gâteau d'anniversaire des 40 du CESTI
La directrice coupe le gâteau
La directrice Du CESTI
Elle continue à couper le gâteau
La directrice du CESTI
M. Saïdou Dia (Professeur au Cesti) coupe aussi sa part du gâteau
M. Mendy au milieu (Directeur des études du CESTI) s'apprête à couper sa part
Le directeur des études  du CESTI
M. Dominique François Mendy


                                                                                                        Saliou Seck

vendredi 29 avril 2011

«Bois sacré » de l’UCAD, le choix privilégié des étudiants pour réviser !



Le « bois sacré » est un endroit qui ressemble à une savane. Au niveau de l’UCAD, on trouve ce milieu derrière le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), derrière aussi de la faculté de Médecine de pharmacie et Odontostomatologie et à côté de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Une fois sur les lieux très calmes, on est accueilli par les chants des oiseaux. Pour l’origine du mot « bois sacré », beaucoup d’étudiants interrogés ignorent l’origine de ce nom. Dans cette savane communément appelé « bois sacré » on y trouve des troncs d’arbres à terre et d’autres choses qui font penser au « bois sacré » en Casamance. Les étudiants choisissent ce lieu pour réviser leurs cours du fait qu’il est calme. Face à la promiscuité dans les chambres et à l’encombrement dans les bibliothèques universitaires, le « bois sacré » qui est à côté de la faculté de médecine accueille El hadji Birane Niang, un étudiant en maitrise d’anglais. «  j’ai choisi ici pour réviser mes cours car il est calme. Ce lieu calme me permet d’avoir une bonne concentration contrairement à la BU ou dans les salles de cours » affirme Elhadji Birane Niang. Selon cet étudiant au Département d’Anglais, certains étudiants perturbent avec leurs téléphones portables. «  Il est impossible maintenant de réviser à la BU ou dans les amphis avec les sonneries des téléphones portables » ajoute t-il. Interrogé sur ce milieu considéré comme un lieu mystique où on retient tout ce qu’on a appris, ce maitrisard en anglais affirme qu’il n’a aucune idée sur ce lieu. « je suis simplement venu ici pour réviser car il est calme » 
conclut il. 
Pour d’autres étudiants, le « bois sacré » est considéré comme une source d’inspiration. Marième Diaw, une étudiante en 2eme année de Pharmacie trouvée sur les lieux entrain d’apprendre par cœur ses cours explique que ce lieu est conforme à ce qu’elle étudie. « je viens ici pour réviser car il est calme et aussi, il est conforme à ce que nous étudions avec ses différentes plantes » nous explique- t-elle. « Les différents arbres constituent pour moi une mémoire visuelle » ajoute Marième. Beaucoup d’étudiants interrogés affirment que le « bois sacré » est le meilleur endroit pour réviser et apprendre par cœur les cours.
                                                                                     Saliou SECK

vendredi 22 avril 2011

Chute du dictateur des Lagunes / Quatre mois de crise post-électorale : quel gâchis !

Abidj@n.net
Les images d’un Laurent Gbagbo en maillot de corps, les traits tirés, le regard hagard dans une chambre du Golf hôtel ont fait le tour du monde. Elles ont ému beaucoup de personnes qui ont, avouons-le, éprouvé de la pitié pour l’ex-chef d’Etat. Celui qu’on avait fini par appeler « Le boulanger d’Abidjan » pour sa déconcertante propension à rouler ses adversaires politiques dans la farine, était ainsi réduit à sa plus simple impression. Celle d’un citoyen ordinaire.
Ces premières images de l’arrestation de Laurent Gbagbo ont choqué bon nombre Ivoiriens, qui les trouvent humiliantes pour un ancien Chef d’Etat. En témoignent les réactions, parfois vives, sur la toile. Certains, sans doute, les plus émotifs, ont même failli couler des larmes. Du coup, le bourreau d’hier est subitement devenu une victime. Arrêtons de nous méprendre. Si Laurent Gbagbo en est là aujourd’hui, c’est qu’il l’a voulu. Et surtout mérité. La Bible ne dit-elle pas que « l’orgueil précède la chute » ?
Disons le tout net. C’est son orgueil démesuré qui a fait perdre Laurent Gbagbo. Depuis quatre mois, le monde entier n’a cessé de lui dire de se soumettre au verdict des urnes et de quitter pacifiquement le pourvoir. La Cedeao a dépêché trois chefs d’Etat le Béninois Yayi Boni, le Cap-verdien Pedro Pirès, et Sierra-Leonais Ernest Bai Koroma, en Côte d’Ivoire. Sans succès. L’Union Africaine a pris le relais en mandant auprès de Laurent Gbagbo, un panel de cinq d’Etats à savoir le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le Sud-africain Jacob Zuma, le Tanzanien Jikaya Kikwete, le Tchadien Idriss Déby Itno et le Burkinabé Blaise Compaoré, bien qu’il n’ait pas effectué le déplacement d’Abidjan suite aux manœuvres des proches de Gbagbo. Là encore, sans succès. Les présidents Sarkozy et Obama ont aussi appelé à la raison le chef des frontistes. Toujours sans succès. Barack Obama est même allé plus loin en proposant un exil doré à Laurent Gbagbo aux Etats-Unis, avec en toile de fond, un poste d’enseignant. L’Union Européenne, l’ONU et même le Vatican ont exhorté l’ancien président à céder le pouvoir au président légitimement élu, Alassane Ouattara. Rien n’y fit. Laurent Gbagbo est resté étrangement sourd à tous ces appels. Convaincu qu’il était de sa force militaire et aussi de ses pouvoirs mystiques, pour ne pas dire fétiches. L’homme a donc fait le dos rond, voulant coûte que coûte s’accrocher à un fauteuil présidentiel qu’il ne méritait pourtant plus.
Après quatre mois d’imposture, Laurent Gbagbo a fini par quitter le pouvoir, hélas par la fenêtre. Avec au bout, une grosse humiliation. Mais, la chute plus moins prévisible d’un dictateur en pleine dérive est anecdotique à côté du calvaire qu’il a fait subir à la Côte d’Ivoire et son peuple, dont le seul péché est d’avoir porté son choix sur Alassane Ouattara. De toute évidence, ces cinq mois de crise postélectorale ont été un gros gâchis pour la Côte d’Ivoire. Au moins 1000 vies ont été arrachées. Sans raison. Des hommes et des femmes ont été froidement exécutés. Des jeunes promis à un bel avenir ont été tués. Des femmes ont été souillées dans leur corps et bafouées dans leur dignité. Dans beaucoup de cas, ce n’était que des innocents. A ces pertes en vie humaine, s’ajoutent le vandalisme, les pillages et autres agressions. Des commerces entiers ont été dévastés. Des magasins, dévalisés. Des domiciles, entièrement pillés. Des sociétés complètement ruinées. Bref, la liste des dégâts est non exhaustive. On pourrait passer toute une journée à les égrener, sans faire le tour d’horizon.
La bataille d’Abidjan, ultime acte de cette sordide crise postélectorale imposée par Laurent Gbagbo, a été un vrai désastre pour les habitants de la capitale économique. Pris en deux feux, ils sont restés cloîtrés chez eux pendant douze jours, sans eau ni électricité pour certains, sans vivres pour d’autres. Redoutant certes les balles ou autres impacts d’obus, mais surtout la visite des pilleurs, ces bandes crapuleuses lourdement armées qui écument encore les domiciles.
La ville était quasiment au bord du chaos humanitaire. Jamais, de mémoire d’Ivoiriens, Abidjan n’avait vécu pareil calvaire. Et les Abidjanais ne sont pas près d’oublier ces moments terribles. Une souffrance inutile dont on se serait volontiers passé, si Laurent Gbagbo avait simplement reconnu sa défaite électorale. Finalement, on a le sentiment d’avoir perdu cinq mois pour rien. Quel gâchis !

vendredi 18 mars 2011

La marche pacifique des étudiants de l'UCAD


 Les étudiants de L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont organisé une marche pacifique ce lundi 14 mars 2011 au sein du campus social et pédagogique. Cette marche initiée par le Collectif des étudiants de la faculté de lettre coordonné par Bouly Galissa, étudiant en licence d’Histoire, a permis de découvrir un nouveau type étudiant à L’UCAD.

Les étudiants de l’UCAD ont battu le macadam ce lundi 14 mars pour trouver une solution à la grève du Syndicat Autonome de L’Enseignement  Supérieur (SAES). Cette marche a permis de découvrir un étudiant modèle. D’habitude on entendait les étudiants que lorsque leurs bourses sont en retard. Mais cette fois-ci, ce sont des étudiants modèles dirigés par le Collectif des étudiants de la FLSH. Les étudiants ont pris le départ au hall du pavillon A vers 9heures en arborant des pancartes où on pouvait lire « Le système éducatif exige un volume horaire bien défini ; nous réclamons une solution à la grève du SAES ; le système LMD ne rime pas avec la grève ; nous voulons rejoindre les amphis etc…. » Certains étudiants jouaient le rôle de la police pour éviter le débordement. «  Cette marche est pacifique, ne jetez rien » lançaient les étudiants. Même devant les policiers qui étaient à côté du rectorat, ces étudiants faisaient tout pour éviter la confrontation avec les policiers. Les étudiants sont passés devant la faculté de médicine, faculté de lettres et faculté des sciences et ils ont terminé leur marche devant le rectorat ils ont déposé un mémorandum au recteur pour lui demander de jouer la médiation entre le SAES et le Gouvernement. Durant toute la marche, les étudiants brandissaient leurs cartes d’étudiant en chantant «  Nous disons non, camarades élèves camarades étudiants, il est temps d’arrêter la grève ». Cela montre à quel point les étudiants en ont marre de la grève du SAES !

                                                                                                  Saliou SECK


« Y’en a marre » un slogan en vogue !!!


 Le mouvement « Y’en a
marre » Qui était un slogan, une lutte, des actions et des signatures de plainte est en vogue au Sénégal en ce mois de mars 2011. Beaucoup d’individus mécontents du régime de Wade l’utilisent.

« Y’en a marre » initié par le groupe de rappeur de Keur Gui de Kaolack est un mouvement de contestation et de revendication des droits du peuple qui ont pour noms : « électricité, visa,Travail, éducation ». Au départ, les rappeurs avaient lancé un avertissement aux hommes politiques que  « le mouvement « y’en a marre » est irrécupérable». Même s’il est irrécupérable, « Y’en a marre » est devenu le slogan de tout le monde. Dans sa chronique du lundi 7 mars 2011 de L’observateur n° 2236, le journaliste Aliou Ndiaye l’a utilisé en disant que Keur Gui, le groupe de rappeurs de Kaolack a bien voulu suppléer cette carence en créant l’écurie « Y’en a marre » et leur premier entrainement s’est terminé au commissariat central de Rufisque. Ce slogan a été utilisé aussi par le PDG de Walfadjiri avec son bras de fer contre l’Etat du Sénégal. Alioune Fall, Guest Editorial du Populaire n° 3387 du Jeudi 10 mars 2011 a titré son Guest Editorial « Y’en a marre ». Les étudiants de l’UCAD ne sont pas aussi en reste. Ils ont scandé « Y’en a marre » le jeudi 10 mars pour demander leurs bourses et en cherchant une solution à la grève du SAES. Pour les politiques, Moustapha Niasse est entré dans la danse en qualifiant « Y’en a marre » d’un nom historique. Dans le Populaire n° 3391 du mardi 15 mars 2011 lors de la conférence nationale des jeunes de l’AFP tenue à Fatick, Le SG de l’AFP a déclaré que «  les sénégalais veulent suivre le mot d’ordre de ce groupe de rappeurs qui a pris le nom historique de « Y’en a marre »...» .
« Y’en a marre » n’est seulement un slogan. C’est aussi des actions du busness écrivait le Populaire n° 3390 du lundi 14 mars 2011 dans son Off. Les rappeurs confectionnent des articles à l’effigie de « Y’en a marre » , tel que des tee-shirts « Y’en a marre » qui sont en vente à 7000F Cfa l’unité. Et le premier lot de 100 tee-shirts n’a pas fait deux jours.
                                                          Saliou Seck

lundi 14 mars 2011

Les mouvements identitaires de l'UCAD sont-ils utiles?


L'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a connu une floraison exponentielle de mouvements et d'associations identitaires. De l'Association des Élèves et Étudiants Ressortissants de Tambacounda (ASEERT), à l'Union Régionale des Étudiants de Kaolack (UREK) en passant par la Coordination des Étudiants Thiéssois (CET) et de l' Union des Élèves et Étudiants Ressortissant de la Communauté Rurale de Malicounda(UEERCOM) , bref toutes les régions du Sénégal et même les départements et communautés rurales ont leurs mouvements au sein de l'UCAD. Ces mouvements utilisent l'affichage comme moyen de communication. Les Pavillons, restaurants, amphis et autres leur servent de lieu d'affichage. Ces mouvements par leurs statuts ont des objectifs bien définis. Selon un ancien Président d'un mouvement, les associations ou amicales identitaires permettent aux étudiants appartenant à une même localité de se réunir fréquemment au sein de l'UCAD afin d'échanger et de participer au développement de leur localité. Ces amicales et associations permettent aussi de régler des questions sociales et pédagogiques. Certains mouvements disposent des logements à côté de l'Université. Ces logements, payés par une subvention de la commune, du conseil régional ou de la communauté rurale, leurs permettent de caser certains étudiants qui n'ont pas de chambre au campus. « Nous disposons un local à Fann hock gràce à la subvention de notre communauté rurale » nous confie Gane Diouf, Président de l'UEERCOM. «  Ce local nous permet de caser presque tous les étudiants de la communauté rurale de Malicounda qui n'ont pas de chambre au campus » se glorifie le Président de l'UEERCOM. Le logement constitue un véritable casse-tête à l'Université et même à Dakar. C'est pourquoi certains mouvements font des sorties pour demander d'un logement à leurs autorités locales. Mais ces associations ou amicales sont parfois gérées par des étudiants qui ne cherchent que leurs intérêts. «  Nous avons un Président qui ne préoccupe même pas de nos problèmes » clame ce nouveau bachelier sous couvert de l'anonymat. Selon cet étudiant en premier année de droit, leur Président utilise l'argent subventionné par leur maire pour son propre compte. «  Il y'a tout dans la chambre de notre Président, frigo, télé, ventilateur..., et paradoxalement y'a des étudiants qui dorment dans les couloirs L et k du pavillon A. » se désole cet apprenti juriste. Selon lui, leur Président a reçu de l'argent de la part du maire pour louer un appartement mais il tarde à le faire.
                                                        Saliou Seck

vendredi 4 mars 2011

Les réseaux sociaux, un véritable frein pour la recherche



Facebook et Twitter constituent des nouveaux réseaux sociaux les plus utilisés par les internautes. Ces réseaux créés par des américains sont devenus un véritable frein pour la recherche pour certains étudiants et même les chercheurs.
Les réseaux sociaux Facebook et Twitter sont devenus incontournables. Beaucoup d’internautes disposent un compte Facebook ouTwitter et même parfois les deux ensemble. Cette utilisation de ces réseaux n’épargne pas les étudiants. Au Campus Numérique Francophone (CNF) qui est une implantation de l’Agence Universitaire Francophone (AUF) dont son objectif est de soutenir la recherche et  l’enseignement de la langue française. AUF, comme l’appellent les étudiants, est un espace en libre service pour l’utilisation d’internet et des ressources d'auto-formation. Le CNF de Dakar qui dispose plus de 100 ordinateurs répartis dans 4 salles de formation et un auditorium permet aux étudiants de se procurer des articles scientifiques originaux de se former aux technologies de l’information et de la communication afin de devenir acteur dans la mondialisation de suivre l’une des 54 formations diplômantes en ligne (FOAD) de concevoir, monter, offrir et gérer des formations diplômantes en ligne. Avant l'apparition de ces réseaux sociaux, les étudiants venaient simplement abonner à l’AUF pour faire des recherches.Mais maintenant le constat est que presque tous les étudiants qui viennent pour faire des recherches ne parviennent pas à les faire. Aly, un étudiant en deuxième année d’Histoire, trouvé devant la porte de L’AUF nous explique qu’il a de la peine pour faire des recherches concrètes. « Depuis trois jours, je viens ici pour faire des recherches sur notre programme mais dès que j’ouvre mon compte Facebook, avec la conversation entre amis, j’oublie même que je devais faire des recherches » révèle –t-il. Un autre étudiant qui veut garder l’anonymat poursuit dans le même sens qu’Aly. Selon cet étudiant en Année de Licence de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (Fac droit) beaucoup d’étudiants viennent ici pour ouvrir leurs pages Facebook. «  J’ai fait un constat ici, presque la moitié des étudiants qui viennent ici ouvrent d’abord leur compte Facebook avant de faire des recherches » se désole le juriste. Il poursuit en affirmant que « parfois même y’a certains qui ne font que faire des conversations avec leurs amis sur Facebook. Pour lui les étudiants aiment plus Facebook que Twitter car il est plus facile de l'utiliser. L’utilisation de ces réseaux se fait aussi dans les quartiers. A Fann Hock, le gérant d’un Cyber constate qu’il y’a un afflux considérable des internautes dans son Cyber ces dernières années. Pour ce gérant, cette affluence d'internautes est due aux réseaux sociaux Facebook, Twitter et même Skyblog.