vendredi 18 mars 2011

La marche pacifique des étudiants de l'UCAD


 Les étudiants de L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont organisé une marche pacifique ce lundi 14 mars 2011 au sein du campus social et pédagogique. Cette marche initiée par le Collectif des étudiants de la faculté de lettre coordonné par Bouly Galissa, étudiant en licence d’Histoire, a permis de découvrir un nouveau type étudiant à L’UCAD.

Les étudiants de l’UCAD ont battu le macadam ce lundi 14 mars pour trouver une solution à la grève du Syndicat Autonome de L’Enseignement  Supérieur (SAES). Cette marche a permis de découvrir un étudiant modèle. D’habitude on entendait les étudiants que lorsque leurs bourses sont en retard. Mais cette fois-ci, ce sont des étudiants modèles dirigés par le Collectif des étudiants de la FLSH. Les étudiants ont pris le départ au hall du pavillon A vers 9heures en arborant des pancartes où on pouvait lire « Le système éducatif exige un volume horaire bien défini ; nous réclamons une solution à la grève du SAES ; le système LMD ne rime pas avec la grève ; nous voulons rejoindre les amphis etc…. » Certains étudiants jouaient le rôle de la police pour éviter le débordement. «  Cette marche est pacifique, ne jetez rien » lançaient les étudiants. Même devant les policiers qui étaient à côté du rectorat, ces étudiants faisaient tout pour éviter la confrontation avec les policiers. Les étudiants sont passés devant la faculté de médicine, faculté de lettres et faculté des sciences et ils ont terminé leur marche devant le rectorat ils ont déposé un mémorandum au recteur pour lui demander de jouer la médiation entre le SAES et le Gouvernement. Durant toute la marche, les étudiants brandissaient leurs cartes d’étudiant en chantant «  Nous disons non, camarades élèves camarades étudiants, il est temps d’arrêter la grève ». Cela montre à quel point les étudiants en ont marre de la grève du SAES !

                                                                                                  Saliou SECK


« Y’en a marre » un slogan en vogue !!!


 Le mouvement « Y’en a
marre » Qui était un slogan, une lutte, des actions et des signatures de plainte est en vogue au Sénégal en ce mois de mars 2011. Beaucoup d’individus mécontents du régime de Wade l’utilisent.

« Y’en a marre » initié par le groupe de rappeur de Keur Gui de Kaolack est un mouvement de contestation et de revendication des droits du peuple qui ont pour noms : « électricité, visa,Travail, éducation ». Au départ, les rappeurs avaient lancé un avertissement aux hommes politiques que  « le mouvement « y’en a marre » est irrécupérable». Même s’il est irrécupérable, « Y’en a marre » est devenu le slogan de tout le monde. Dans sa chronique du lundi 7 mars 2011 de L’observateur n° 2236, le journaliste Aliou Ndiaye l’a utilisé en disant que Keur Gui, le groupe de rappeurs de Kaolack a bien voulu suppléer cette carence en créant l’écurie « Y’en a marre » et leur premier entrainement s’est terminé au commissariat central de Rufisque. Ce slogan a été utilisé aussi par le PDG de Walfadjiri avec son bras de fer contre l’Etat du Sénégal. Alioune Fall, Guest Editorial du Populaire n° 3387 du Jeudi 10 mars 2011 a titré son Guest Editorial « Y’en a marre ». Les étudiants de l’UCAD ne sont pas aussi en reste. Ils ont scandé « Y’en a marre » le jeudi 10 mars pour demander leurs bourses et en cherchant une solution à la grève du SAES. Pour les politiques, Moustapha Niasse est entré dans la danse en qualifiant « Y’en a marre » d’un nom historique. Dans le Populaire n° 3391 du mardi 15 mars 2011 lors de la conférence nationale des jeunes de l’AFP tenue à Fatick, Le SG de l’AFP a déclaré que «  les sénégalais veulent suivre le mot d’ordre de ce groupe de rappeurs qui a pris le nom historique de « Y’en a marre »...» .
« Y’en a marre » n’est seulement un slogan. C’est aussi des actions du busness écrivait le Populaire n° 3390 du lundi 14 mars 2011 dans son Off. Les rappeurs confectionnent des articles à l’effigie de « Y’en a marre » , tel que des tee-shirts « Y’en a marre » qui sont en vente à 7000F Cfa l’unité. Et le premier lot de 100 tee-shirts n’a pas fait deux jours.
                                                          Saliou Seck

lundi 14 mars 2011

Les mouvements identitaires de l'UCAD sont-ils utiles?


L'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a connu une floraison exponentielle de mouvements et d'associations identitaires. De l'Association des Élèves et Étudiants Ressortissants de Tambacounda (ASEERT), à l'Union Régionale des Étudiants de Kaolack (UREK) en passant par la Coordination des Étudiants Thiéssois (CET) et de l' Union des Élèves et Étudiants Ressortissant de la Communauté Rurale de Malicounda(UEERCOM) , bref toutes les régions du Sénégal et même les départements et communautés rurales ont leurs mouvements au sein de l'UCAD. Ces mouvements utilisent l'affichage comme moyen de communication. Les Pavillons, restaurants, amphis et autres leur servent de lieu d'affichage. Ces mouvements par leurs statuts ont des objectifs bien définis. Selon un ancien Président d'un mouvement, les associations ou amicales identitaires permettent aux étudiants appartenant à une même localité de se réunir fréquemment au sein de l'UCAD afin d'échanger et de participer au développement de leur localité. Ces amicales et associations permettent aussi de régler des questions sociales et pédagogiques. Certains mouvements disposent des logements à côté de l'Université. Ces logements, payés par une subvention de la commune, du conseil régional ou de la communauté rurale, leurs permettent de caser certains étudiants qui n'ont pas de chambre au campus. « Nous disposons un local à Fann hock gràce à la subvention de notre communauté rurale » nous confie Gane Diouf, Président de l'UEERCOM. «  Ce local nous permet de caser presque tous les étudiants de la communauté rurale de Malicounda qui n'ont pas de chambre au campus » se glorifie le Président de l'UEERCOM. Le logement constitue un véritable casse-tête à l'Université et même à Dakar. C'est pourquoi certains mouvements font des sorties pour demander d'un logement à leurs autorités locales. Mais ces associations ou amicales sont parfois gérées par des étudiants qui ne cherchent que leurs intérêts. «  Nous avons un Président qui ne préoccupe même pas de nos problèmes » clame ce nouveau bachelier sous couvert de l'anonymat. Selon cet étudiant en premier année de droit, leur Président utilise l'argent subventionné par leur maire pour son propre compte. «  Il y'a tout dans la chambre de notre Président, frigo, télé, ventilateur..., et paradoxalement y'a des étudiants qui dorment dans les couloirs L et k du pavillon A. » se désole cet apprenti juriste. Selon lui, leur Président a reçu de l'argent de la part du maire pour louer un appartement mais il tarde à le faire.
                                                        Saliou Seck

vendredi 4 mars 2011

Les réseaux sociaux, un véritable frein pour la recherche



Facebook et Twitter constituent des nouveaux réseaux sociaux les plus utilisés par les internautes. Ces réseaux créés par des américains sont devenus un véritable frein pour la recherche pour certains étudiants et même les chercheurs.
Les réseaux sociaux Facebook et Twitter sont devenus incontournables. Beaucoup d’internautes disposent un compte Facebook ouTwitter et même parfois les deux ensemble. Cette utilisation de ces réseaux n’épargne pas les étudiants. Au Campus Numérique Francophone (CNF) qui est une implantation de l’Agence Universitaire Francophone (AUF) dont son objectif est de soutenir la recherche et  l’enseignement de la langue française. AUF, comme l’appellent les étudiants, est un espace en libre service pour l’utilisation d’internet et des ressources d'auto-formation. Le CNF de Dakar qui dispose plus de 100 ordinateurs répartis dans 4 salles de formation et un auditorium permet aux étudiants de se procurer des articles scientifiques originaux de se former aux technologies de l’information et de la communication afin de devenir acteur dans la mondialisation de suivre l’une des 54 formations diplômantes en ligne (FOAD) de concevoir, monter, offrir et gérer des formations diplômantes en ligne. Avant l'apparition de ces réseaux sociaux, les étudiants venaient simplement abonner à l’AUF pour faire des recherches.Mais maintenant le constat est que presque tous les étudiants qui viennent pour faire des recherches ne parviennent pas à les faire. Aly, un étudiant en deuxième année d’Histoire, trouvé devant la porte de L’AUF nous explique qu’il a de la peine pour faire des recherches concrètes. « Depuis trois jours, je viens ici pour faire des recherches sur notre programme mais dès que j’ouvre mon compte Facebook, avec la conversation entre amis, j’oublie même que je devais faire des recherches » révèle –t-il. Un autre étudiant qui veut garder l’anonymat poursuit dans le même sens qu’Aly. Selon cet étudiant en Année de Licence de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (Fac droit) beaucoup d’étudiants viennent ici pour ouvrir leurs pages Facebook. «  J’ai fait un constat ici, presque la moitié des étudiants qui viennent ici ouvrent d’abord leur compte Facebook avant de faire des recherches » se désole le juriste. Il poursuit en affirmant que « parfois même y’a certains qui ne font que faire des conversations avec leurs amis sur Facebook. Pour lui les étudiants aiment plus Facebook que Twitter car il est plus facile de l'utiliser. L’utilisation de ces réseaux se fait aussi dans les quartiers. A Fann Hock, le gérant d’un Cyber constate qu’il y’a un afflux considérable des internautes dans son Cyber ces dernières années. Pour ce gérant, cette affluence d'internautes est due aux réseaux sociaux Facebook, Twitter et même Skyblog.

lundi 28 février 2011

VISITE À LA FIDAK AU CICES

Ce samedi 26 février, j’ai effectué une visite à la foire internationale de Dakar (FIDAK) qui se déroule du 24 février au 7 mars 2011 au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES). Cette année, la FIDAK est placée sous le signe de l’intégration régionale. Le thème choisi est le Développement de l’Agriculture ; levier de l’intégration économique régionale. L'Algérie est l’invité d’honneur.

C'est aux environs de 10h que j'ai quitté le campus universitaire à bord d'un car rapide qui m'a déposé, après une vingtaine de minutes de route au CICES . Une fois arrivé, les vigiles qui gèrent la porte d’entrée m’ont obligé d’acheter un ticket. Mon laisser passer ne m’a pas permis d’accéder à la foire malgré mes tentatives d’explications. « Même les journalistes de la RTS ne peuvent pas entrer ici sans disposer de badge ou d’un ticket d’entrée. Vous vous travaillez, nous aussi on travaille » me lance le responsable des  vigiles. Selon lui les cartes de la presse ou Laisser Passer ne fonctionnent pas à la foire. Finalement j’ai acheté un ticket. Après l'entrée au CICES, je suis directement allé au Pavillon de l'Algérie, l’invité d’honneur. Dans ce Pavillon, j’ai entretenu avec le Groupe Bouras, une société de fabrication des tuiles et briques en terre cuite. Selon le gérant de ce stand, le groupe Bouras fabrique des produits qui garantissent toute une vie de confort et de protection. Il continue en m'expliquant que cette société dont le slogan est ‘’De la terre, de l’eau, du feu et du talent pour bâtir’’ expose un échantillon composé de la tuile plate de Marseille à la tuile portugaise et des briques pleines ou creuses. Pour lui la foire leur permet d’avoir des partenariats de vente. Après Bouras Group, j’ai trouvé une autre entreprise dans le même Pavillon, qui expose des livres. Selon Kheireddine SALHI co-gérant de cette entreprise dénommée La Bibliothèque Verte, leur exposition est composée des livres arabophones, français, des encyclopédies et d’autres documents qui traitent des sujets d’actualité, des contes du Prophète et des livres religieux. « Ces livres permettent aux enfants d’apprendre à écrire, à lire mais aussi de connaitre le patrimoine algérien » explique M. SALHI. Selon lui, ces livres qui sont en deux versions arabe et française sont destinés aux enfants. L’algérien affirme qu’ils n’ont pas de difficultés pour convaincre les usagers. Pour les autres stands que j’ai visités, on y trouve des produits variés : de l’électronique, des tissus, des produits alimentaires etc...
Dans les autres pavillons, les participants de cette FIDAK ont affirmé la bonne organisation. C’est le cas d’un marocain que j’ai trouvé au Pavillon du Royaume du Maroc. Pour lui il y’a une bonne organisation de la FIDAK cette année avec une sécurité totale contrairement aux éditions précédentes. Mon interlocuteur déplore seulement le non respect des horaires qui sont fixés du lundi au vendredi 9h-20h et pour le week-end de 10h -22h. « On démarre tardivement les activités c’est-à-dire vers 10h alors qu’on devait démarrer à 9 heures et les femmes achètent plus que les hommes qui ne font que regarder, demander puis partir sans acheter » se lamente t-il !

lundi 21 février 2011

RESTAURANT CENTRAL DU CAMPUS


DESTINATIONS CROISEES DES ETUDIANTS 
 Le Grand campus social de l'Université Cheikh Anta Diop dispose trois restaurants: les restaurants ARGENTIN, SELF et CENTRAL. Ce dernier restaurant qui se trouve au niveau du Pavillon A est considéré par les étudiants qui logent dans le grand campus comme le meilleur des restaurants. Pour ces étudiants, le resto central est de loin davant les autres du grand campus social.On y trouve de la qualité moyennne contrairement aux autres restaurants.
 La queue qui se forme chaque jour pour le  petit déjeuner,le dejeuner et le diner en est une parfaite illustration. Même les locataires du pavillon A éprouvent des difficultés pour y accéder car les autres étudiants des pavillons K,L,M,G etc... viennent se restaurer en laissant derrière eux des restaurants ARGENTIN et SELF. Mais CENTRAL comme l'appellent les étudiants, on peut y entrer sans trouver une table libre ou un verre pour le petit déjeuner. Celà montre le nombre important des étudiants qui y entrent!!!

vendredi 11 février 2011

Voyage pour la première fois à Touba!!!

Cette année je suis parti pour la première fois à Touba pour assister au Magal de Touba.
Nous avons quitté , Mor et moi, le vendredi vers 21heures à Dakar et nous sommes arrivés à Touba le lendemain c'est à dire le samedi à 14heures.
Le Rv était donné à ENDSS avec les étudiants de cette école. C'est finalement, vers 21heures 30munites que nous avons pris le départ. Le chauffeur, pour aller vite, a pris la VDN  mais malheureusement il ne maitrise pas cette route, premier couac.C'est ainsi que commencent les couacs qui sont parfois techniques et professionnels. durant ce voyage, nous avons observé plusieurs arrêts pour réparer le véhicule qui ne parvenait pas à faire 20km de route sans arrêt. Tous les étudiants qui étaient dans le mini-bus du ministère de la santé étaient trés surpris de voir cette voiture confrontée à des pannes techniques. Finalement nous avons fait 17heures de voyages entre Dakar et Touba